Alors certes, la pose de startupeur de Nathan Richard mérite peut-être encore un peu de travail, mais le projet Memento Cloud lui, est bien plus assuré !
Son objectif ? Proposer une alternative aux centres de données, plus connus sous l’appellation de data-centers.
Pour protéger les données numériques des entreprises, Nathan Richard mise sur le principe de l’économie circulaire. Une idée venue alors qu’il s’occupait de la sauvegarde de celles des ses parents commerçants.
« Je me suis dit qu’on avait tous de la place sur les disques durs de nos ordinateurs qui ne nous sert à rien, C’est de ce constat que m’ait venu l’idée de développer Memento Cloud : là où Blablacar propose de remplir les places libres des voitures, j’ai voulu exploiter les espaces non utilisés de nos disques durs. »
Nathan Richard, fondateur de Memento Cloud
Une réponse au limites du « tout-datacenter »
La raison d’être de Memento Cloud est d’offrir une alternative au modèle du « Tout-datacenter », dont les limites ont été illustrées par l’incendie du datacenter OVH de Strasbourg le 9 mars dernier.
Mais outre les accidents industriels, les datacenters présentent des limites liées à la souveraineté et l’écologie :
« La plupart des datacenters se trouvent en dehors de nos frontières. On oublie souvent que même les géants du numérique européens sont des nains comparés à leurs concurrents américains ou chinois. Qui plus est, ils sont souvent implantés près de sources d’énergie peu chères, généralement des centrales à charbon.»
Nathan Richard, fondateur de Memento Cloud
Entré dans sa phase de commercialisation, Memento Cloud entend séduire particulièrement les particuliers et les petites entreprises. « L’avantage, c’est qu’il n’y a pas à payer de la capacité de stockage puisque les utilisateurs l’ont déjà, insiste Nathan Richard. Nous proposons simplement un abonnement qui permet de l’exploiter et de l’optimiser. »